Où sont ceux hauts en couleurs qui de leurs méfaits eurent rédemption par la plume, le voulant ou non !
Où sont nos poètes médits, nos littéraires malheureux, les irrévérencieux au factice, à l’arrangé, du concerté
(Des accablés aux pirates forbans)
L’irruption ou le glas sourd qui enterre ! Dont l’ardeur, par délit par crime par la beauté qu’ils pourchassent jusqu’en méfaits condamnables
Dans le bien-dit hors le maudit
Quelles plaies d’intraitables ont ouvert le coeur, la porte à la fantasmagorie du mauvais sublime
La réalité, faire semonce ! Aux critiques acerbes, la peine du rétif dont l’ombre grandie à mesure qu’on l’assoit
Le panache la voix une France qui fabrique l’amoureux de ses quartiers de ses voies
Dont nul ne le vit jamais ployer que sous son propre poids, pas sous son propre doigt
un faix de propres choix
De ceux, qui affrontent les faux-perchés amoraux et ingrats sans nulle noblesse-oblige
Les capables passifs et indolents qui s’entretiennent languissamment
Où sont, ceux qui récusent cette danse obtuse, pas le vol ou le labeur mais ce dos là
Je me sens où ils ne se sentent pas, ils se mentent là où je ne me mens pas
À quoi vaquent-ils de quoi parlent-ils quelle vérité est jamais sortie de leur bouche ?
Ils m’ouvrent semble-t-il un autre appétit
De beaucoup préférable un peu de panache, une révérence au bon endroit. Du libre arbitre qui cite saint Pierre; qu’on le sache et l’apprécie est une chose bien, que l’on agisse en conséquence en est une autre.
Bandit magnifique, truand sauvé, Villon ou Dismas. Esprit qui bat et convainc, où sont ceux de l’esprit français qui frappe sans qu’on le retint
Pusillanimes qu’encourent-ils ? Doux-amers, parfois dans le juste humiliés, impétueux pugilistes de leur droit; les courageux… Qu’encourrent-ils