Hors-courtine, relativisme.

Il y a bien sûr la place et l’honnêteté de considérer, avec recul, certains objets qui relationnellement à d’autres facteurs doivent nous engager à la prudence, à la tempérance. « Relativiser » pour le dire ainsi, quand employé à des fins de fausse pudeur ou de non-jugement, n’est le plus souvent qu’un excès de langage lorsque l’on s’enquiert en ambiguïtés, ou en semblables ambivalences. Le rapport dont l’on se croit maître finalement, en y posant un regard octroyeur. Le « relativisme », qui met à l’écart nos références, nos préceptes, principes moraux, éthiques ou esthétiques… Que primordialité de valeurs. Trouvant moyen de balayer d’un revers de main, sujets fâcheux ou « questionnables », pour employer pareil excès de langage. Ainsi, le relativisme dans son expression inconséquente, amoralisante à priori; couramment débouche sur l’immoral.

Alors, « relativiser » est à comprendre comme une prise de champ, une considération au spectre large qui englobe des paramètres qui doivent être constitutifs de notre jugement critique. Mais toujours il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’un verbe d’action, et non d’un verbe d’état. Ce n’est pas le perpétuel « doute raisonnable », ou le sain agent de la propriété introspective, régissant ou concourant à notre extrospection générale. De l’appréhension d’objets qui interagissent dans notre vie, jusqu’à la conception de nos idées. Qui, lorsque floutées, dans une démarche pseudo-externe sinon omnisciente, rappelle aux inconséquences de l’instrumentalisation morale et éthique en politique notablement. Ou de la justification d’effets désastreux, selon des coefficients tous univalents. Digression..

Dans le pseudo-monisme de l’esprit libéral conjugué des Lumières, d’une certaine kabbale ou de syncrétismes déstructurés. Entre acmé gnostique, voie dharmique, stoïcisme de Kition, psychanalyse hermétique, nietzschéisme confondu et autres tendances occidentales oecuméno-philosophiques courantes au XXIème siècle.

Ainsi le « relativisme » comme quasi-dogme, « méta-philosophiquo-religieux » est souvent vécu, relatant : comme un détachement. Celui qui confère au propre et ne rend rien bien de soi. Laissons cours aux acteurs et aux actions, de tous ceux qui n’en ont ni l’envie, le goût, le sens ou la volonté; de subjuguer parfois la raison douteuse ou la pulsion. Cet état quasiment spectral de la contemplation débauchée qui prend l’action pour un état et l’état pour une action. Le profiteur mal-appris.

La justice, elle, est un but. Le jugement qui aboutit dans l’action juste, et dans la considération justifiable. Voilà à quoi, « relativiser », le verbe employé; la considération raisonnable et raisonnante. Voilà ! Ce qui nous sert véritablement. Mais le propos de l’impassible, de la stagnation, de l’inversion ? Du justifiable que jamais, vraiment, n’est légitime une aversion…? Bien heureux celui qui ne se trompera point dans le concours de ces questionnements, qui n’excluent jamais; mais s’assimilent souvent.